Le directeur de l‘Organisation Mondiale de la Santé a officiellement qualifié le coronavirus COVID-19 de pandémie, terme que l’OMS essayait de ne pas utiliser jusqu’à présent. Nous sommes confrontés à une maladie épidémique qui se propage simultanément dans plusieurs pays du monde.
Avec des cas confirmés de COVID-19 au Sénégal, en Algérie, au Ghana, au Congo, au Nigéria et en Afrique du Sud, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et les principaux partenaires de la santé renforcent leur coopération pour mieux coordonner les efforts de préparation et de réponse dans L’Afrique.
Après l’expérience dramatique du continent Africain avec l´Ebola il y a 5 ans, les craintes sont particulièrement intenses, les ONG espérant jouer un rôle clé pour tenter d’enrayer la propagation.
À la Fundación Xaley, nous sommes conscients de cette urgence sanitaire, c’est pourquoi nous menons un programme d’éducation à la prévention. Nous voulons que les filles et les garçons deviennent des promoteurs de la santé et qu’ils puissent dire à leurs communautés comment se comporter dans ces situations à risque.
Il est important de créer des lignes directrices pour les écoles afin de prévenir la propagation du coronavirus et de contenir la pandémie dès que possible. Nous fournissons aux enfants des informations vitales sur le lavage des mains et d’autres mesures pour se protéger et protéger leurs familles.
Alors que les pays riches ont généralement 2 à 12 lits d’hôpital pour 1 000 habitants, dans les pays pauvres, ce n’est que 1 lit pour 10 000. Il peut également y avoir un manque d’oxygène, de fournitures médicales et d’unités de soins intensifs.
« Ce n’est pas seulement une crise de santé publique, c’est une crise qui touchera tous les secteurs, donc chaque secteur et chaque individu doit participer à la lutte. Dès le début, j’ai affirmé que tous les pays devaient adopter une approche coordonnée entre les gouvernements et la société, en élaborant une stratégie globale pour prévenir les infections, sauver des vies et minimiser l’impact « , a-t-il souligné lors d’une conférence de presse après la réunion de l’OMS.
Cette situation exige que le monde se concentre sur ceux qui sont invisibles et les plus exposés au COVID-19.