Différente de la journée du 8 mars qui est la journée internationale des femmes, depuis 2012, on célèbre également, la journée internationale de la fille tous les 11 octobre. En effet, la consécration de cette date est due au fait que les petites filles, les adolescentes font face à des difficultés différentes de ce que les femmes adultes peuvent rencontrer : mariage et grossesse précoce, excision, exploitation, travail domestique, violence, trafic… La violation des droits de l’enfant, dont un des premiers est droit à l’éducation a alors suscité l’intérêt de la société civile à travers les ONG mais également de la communauté internationale grâce à l’Organisation des Nations unies.
« Atteindre l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles. »
Le Sénégal a ratifié les conventions internationales relatives aux enfants et aux femmes, telles que la Convention relative aux droits de l’enfant et la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes (CEDAW). Il dispose également d’une législation solide sur la garantie de l’accès aux droits des enfants, notamment en matière d’égalité des sexes et d’éducation. Cependant, le pays doit encore faire face à de grands défis pour garantir le respect des droits.
La mission de notre fondation est de promouvoir l’accès à une éducation complète pour les filles et les adolescents sénégalais. En d’autres termes, notre engagement est lié à la réalisation des objectifs de développement (ODD) 4 et 5 – éducation de qualité et équité de genre.
Ces objectifs ne seront toutefois atteints que si l’application des lois existantes et l’engagement et la mobilisation de la communauté sont renforcés. La participation de la société civile est donc une condition indispensable à la promotion des droits des enfants et des adolescents.
Le Sénégal a fait d’importants progrès au cours de la dernière décennie pour améliorer la situation des enfants, notamment l’augmentation du taux de scolarisation des filles ou la création de lois luttant contre la violence sexiste, la mutilation génitale féminine ou le mariage précoce. Cependant, il existe une différence importante entre le niveau législatif et son respect et son acceptation de la société civile. Pour changer cette situation, il est nécessaire d’avoir la participation de la communauté.