Le 1er mai, la Journée internationale des travailleurs est célébrée presque partout dans le monde.
Ce qui était à l’origine une exigence de 8 heures par jour est devenu une revendication pour un emploi stable, avec des droits et un salaire décent.
Malheureusement, selon l‘OIT, 46% de l’emploi mondial, soit 1,5 milliard de personnes, est un emploi vulnérable. Ceci est associé à un niveau élevé de précarité en raison de ses conditions désastreuses et à peu ou pas de rémunération.
Nous continuons à descendre si nous incluons la logique de genre dans cette équation, ce qui ajoute à la vulnérabilité susmentionnée, à des difficultés d’accès plus importantes et à l’écart salarial bien connu.
De nombreuses études indiquent que les femmes en Afrique sont le véritable moteur du changement, avec leur travail inlassable pour le développement de leur pays. Cependant, au Sénégal (comme dans tant d’autres pays africains), plus de 80% des femmes travaillent dans l’économie informelle, ce qui représente 41,6% du PIB. Le manque de réglementation mène à la précarité et à l’insécurité de l’emploi, les exposant à de multiples abus sur leur lieu de travail.
La Fundación Xaley soutient les filles prises dans ce cercle vicieux de discrimination, de manque d’accès à l’éducation et de pauvreté.
Ensemble, nous cherchons à renverser la situation et à transformer ce cercle en un cercle d’éducation, d’égalité et de progrès.
L’un des objectifs fondamentaux de la Fondation Xaley, en collaboration avec le Mouvement africain des garçons, des filles et des jeunes travailleurs (MAEJT), est la promotion de l’employabilité.
En ce sens, nous mettons en œuvre, en collaboration avec Banco Santander, un programme de formation des femmes à l’entrepreneuriat dans le secteur du tourisme, qui rompt avec l’invisibilité de l’invisibilité des femmes dans le monde du travail.
Nous devons défendre une société qui encourage les femmes dans leur formation, qui évite les mariages précoces et l’abandon précoce de leur éducation, et ainsi atteindre leur pleine autonomisation.
La femme d’Afrique est l’avenir.