À l’occasion de la journée internationale de la fille, nous demandons la réalisation des droits
24/09/2019
NOUS AVONS REUSSI A AMELIORER LES RESULTATS SCOLAIRES
11/11/2019

NOUS PROMOUVONS LA PROTECTION DES FILLES DOMESTIQUES

<< Je m’appelle Fatima*. J’ai 16 ans et je travaille comme employé de maison en ville au C*. J’étais victime de harcèlement sexuel.

Je viens d’un village qui se trouve à 6km de C*. Comme c’est un peu loin, je passais quelques fois la nuit dans la maison de mon employeur. Souvent, pendant la nuit, son fils ainé venait me trouver dans ma chambrer et me proposer d’avoir des relations sexuelles avec lui. Je refusais mais j’avais très peur. Je ne voulais pas en parler à sa mère car je risque d’être renvoyée pour que l’affaire ne s’ébruite pas dans le quartier.

Finalement j’ai décidé d’en parler une fille que je connaissais dans le quartier et que je voyais souvent faire des activités avec des enfants et des adolescentes. Elle m’a écouté et m’a dit qu’elle allait s’occuper de ça.

Quelques jours après, j’ai vu le chef de quartier et une femme très influente dans le quartier venir parler avec mes employeurs. Après leur départ son père et sa mère et lui-même sont venu s’excuser du comportement de leur fils et m’ont promis qu’il ne fera plus j’avais.

Depuis il n’a plus répété ses actes et me montre plus de respect. J’ai compris que c’est grâce à l’intervention de l’association qui a alerté les membres de la CAPE que mon problème a été résolu. Je voudrais vraiment amener l’association dans mon village car beaucoup de filles rencontrent des problèmes là-bas.>>

CONTEXTE

Après trois ans de collaboration avec les Association des Enfants et des Jeunes Travailleurs (AEJT) et ENDA – Jeunesse en action, notre projet Fasale continue avec les bons résultats.

2128 personnes sont sensibilisées sur la situation des filles domestiques de maison à Diourbel lors de la célébration de la fête du travail. Pour la journée de l’enfant Africain du 16 les communautés et autorités ont été sensibilisées sur la nécessité de définir des stratégies pour la prise en compte des enfants dans l’action humanitaire.  

La CAPE est une structure mise en place par Enda dans le cadre de sa stratégie de protection de l’enfant. C’est la coalition des acteurs pour la protection de l’enfant. Il s’agit d’un cadre de protection communautaire mis en place dans chaque quartier par les projets et qui regroupe les leaders dans les communautés notamment les chefs de quartier, les chefs religieux, les représentants des femmes, des jeunes, des femmes, les directeurs d’écoles, les infirmiers.

* Noms cachés pour protéger leurs identités.

Lire plus sur le projet.

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